Méniri, porte entre-ouverte ?
à la recherche d'un défenseur depuis le départ de Da Costa, l'ASNL a accepté que Mehdi Méniri entretienne sa condition physique en Forêt de Haye. En attendant mieux...
NANCY. On ne peut s'empêcher d'y penser. Depuis le surprenant départ de Manuel Da Costa au PSV Eindhoven, on le sait, l'ASNL s'est mis dans la tête de remplacer numériquement l'international espoir portugais au sein de l'effectif nancéien. Même si, comme le rappelait Jacques Rousselot avant de s'envoler vers les États-Unis pour ses vacances, un renfort défensif arrive en queue de peloton sur la liste des priorités.
Après avoir aperçu Mehdi Méniri, laissé libre par son club, le FC Metz, aux côtés de Patrick Gabriel en Forêt de Haye, on est tenté de faire le raccourci et de se poser cette question : l'ancien Nancéien va-t-il revêtir, à nouveau, la tunique rouge et blanche ?
Depuis mercredi, il entretient sa condition physique avec l'entraîneur de la CFA. Interrogé sur l'éventualité d'un retour aux sources, Méniri a balayé tout malentendu : « Je suis ici sans arrière-pensée. Je ne veux pas déranger les pros ».
Pourtant, le défenseur central n'a toujours pas trouvé d'employeur. Son essai à Leeds, notamment, s'est révélé infructueux. « L'Angleterre ? Non, c'est fini », s'est-il contenté de commenter. Que ce soit en France ou à l'étranger, les propositions ne se bousculeraient pas au portillon. « J'ai juste demandé à Pablo si je pouvais m'entraîner avec Gabi (Patrick Gabriel), a insisté Méniri. Ce n'est pas facile de le faire seul ». En insistant un peu sur le sujet, il a fini par lâcher dans un sourire : « Il faut demander au recruteur », un clin d'oeil à Laurent Morracchini en guise de conclusion.
« Ça peut être une solution »
Jeudi matin, Pablo Correa a reçu son ancien coéquipier pendant près de trois quarts d'heure, dans son bureau de la Forêt de Haye. « Ça peut être une solution », a même indiqué l'entraîneur de l'ASNL. « Mais il a autant de chance de signer ici que n'importe quel joueur français actuellement au chômage. Nous avons discuté de tout et de rien, pas de ça. Je ne me suis même pas posé la question ».
voila ce qui est marqué dans l'Est republicain du 29/07/2006